François Hollande tenait la troisième conférence de presse de son quinquennat hier après-midi. La gauche va devoir avaler de nombreuses couleuvres: le deal avec le patronat, 50 milliards d'euros de baisse des dépenses publiques, le choc de simplification, 30 milliards d'euros de suppression de cotisations familiales dans la foulée du crédit d'impôt compétitivité. Tout pour l'entreprise, rien pour les ménages ! Il fallait oser, il l'a fait. La politique de l'offre marquera donc les années 2015-2017. Le vent du social libéralisme a soufflé. Fort.
D'ailleurs du côté de nos voisins allemands, on se félicite. Le vice-président du groupe parlementaire de la CDU, ténor du parti de la chancelière, salue "un clair changement de paradigme".
Interrogé sur sa vie privée, François Hollande n'a dit mot. Ou presque rien. "Les affaires privées se traitent en privé". Bien, nous n'en saurons donc pas plus, en tout cas pas avant le 11 février, date de son déplacement aux Etats-Unis. Sauf que ce matin, on apprend que notre Ministre de la Culture a décidé de ne pas nommer Julie Gayet au jury de la Villa Médicis. Un revirement de dernière minute, pourquoi ? Le magazine Closer y serait-il pour quelque chose depuis ses révélations de la liaison du Président de la République avec l'actrice ?
Bref, on a du mal à suivre François Hollande: est-ce un changement de cap ? Ce serait une bonne nouvelle. Mais nous pouvons surtout regretter sa non-défense de la famille que ce soit dans sa politique ou dans sa vie privée. Dommage.
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