Par Xavier VILAIN, adhérent au PCD49
Repenser
le redécoupage administratif de nos communes serait une bonne chose
à condition de le faire en respectant les us et coutumes de chaque
territoire.
Pour
réformer et réduire le nombre de communes, il faut laisser les élus
locaux et les habitants concernés se concerter en tenant compte des
particularités culturelles, économiques et environnementales.
Quelques
initiatives ont déjà été prises en 2012 avec la création de
nouvelles communes : Baugé en Anjou (fusion de Baugé, le Vieil
Baugé, Montpollin, Pontigné et Saint Martin d’Arcé) ainsi que
Chemillé-Melay.
Je pense
que l’éventuelle réorganisation administrative de nos régions
discutée en ce moment passe également dans une réflexion plus
approfondie au niveau local (regroupement des communes). Régler
d’une manière autoritaire et arbitraire toute réforme
territoriale, à l’échelon national sans prendre en compte les
particularismes locaux, serait une erreur.
A deux
semaines des élections européennes, il faut regarder chez nos
voisins européens ce qu’ils ont engagés depuis de nombreuses
années en matière de réforme au niveau territorial.
La France
compte plus de trente-six mille communes pour soixante-cinq millions
d’habitants. L’Allemagne avec quatre-vingt deux millions
d’habitants n’a que douze mille communes, le Royaume-Uni pour
soixante-trois millions d’habitants n’a que quatre cents communes
et l’Italie avec une population de soixante et un millions
d’habitants n’a que huit mille communes.
En
France, nous ne sommes qu’aux balbutiements d’une grande réforme
territoriale (communes, régions…) qui semble nécessaire si l’on
veut, d’une part faire des économies et d’autre part, si l’on
veut entendre notre voix en Europe et notamment vis-à-vis de nos
voisins anglo-saxons ou allemands.
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